C’était le dernier match avant la trêve hivernale et il fallait finir l’année 2023 sur une bonne note, surtout à domicile. Après l’avoir emporté 0-3 au Cercle Bruges en novembre dernier, les Mauves et blancs pouvaient s’inspirer sur leur précédente performance pour en faire de même. Côté Cercle, ils étaient privés de leur meilleur buteur, qui a connu un événement familial l’ayant obligé à ne pas pouvoir participer à la rencontre.
Avec le retour de suspension de Debast, la défense était la suivante : Schmeichel (G) - Augustinsson - Delaney (C) - Debast - Sardella. L’homme du match peut d’ores et déjà être nommé, car il s’agit de Zeno Debast. Le sportingboy de 20 ans a été impérial dans la presque intégralité de ses interventions tout au long de l’affrontement. Delaney et Sardella ont tous deux fait leur match, avant d’être remplacés pour blessure. Kilian Sardella s’est blessé tout seul à la cuisse juste avant la mi-temps et a cédé sa place à Patris (45+1’), tandis que Delaney a ressenti une douleur (à une jambe ?) avant d’être inopinément remplacé par Arnstad (65’). Les deux remplaçants ont fait leur job, ce n’est jamais simple de monter au jeu lorsque quelqu’un se blesse et qu’il faut rapidement être prêt, quitte à faire un échauffement express. Seul fait notoire pour Augustinsson, sa passe décisive qui amène l’ouverture du score de la part de Dreyer (1-0, 10’).
Par rapport au match de dimanche, il n’y a eu aucun changement dans le milieu d’Anderlecht : Leoni - Rits - Stroeykens. Mats Rits était sans doute le moins en vue des trois médians. L’état actuel du terrain d’Anderlecht ne permet pas de pratiquer un football propre, avec peu de déchet et cela s’est ressenti un peu partout. Rits est le bon exemple, il a pour habitude d’exécuter de belles relances, d’effectuer d’importantes interceptions dans les pieds des joueurs adverses, mais tout cela était compliqué à mettre en place, tant le terrain était difficilement praticable. Mats Rits a finalement cédé sa place à Vazquez dès le retour des vestiaires (46’). Stroeykens (🔄Ashimeru 89’) et Leoni ont tous deux bien performé malgré l’absence de taille et de poids à leur côté. Theo Leoni a eu un caractère exemplaire lors de cette rencontre, il n’a pas hésité à motiver les supporters pour donner de leur voix et cela encourage tout le monde à donner le meilleur de soi-même.
En attaque, nous reprenons les mêmes et on repart ! Le trident offensif était composé de : Verschaeren - Dolberg - Dreyer. Yari Verschaeren est sans doute le second homme du match, on l’a vu aussi bien en attaque qu’en défense, il n’a pas hésité à faire tourner la tête aux joueurs adverses tout en ponctuant sa performance avec une magnifique passe décisive pour Vazquez (2-0, 52’). Ce dernier n’est pas le meilleur techniquement parlant, mais il a été précieux dans la conservation du ballon lorsque celui-ci lui parvenait depuis les airs. Ce but lui engrange de la confiance, il en a encore cruellement besoin.
Anders Dreyer nous habitue à marquer un (ou plusieurs) goal à chaque affrontement, mais celui-ci n’était sans doute pas son plus beau. Parfaitement servi par un centre d’Augustinsson, il se mêle un peu les pinceaux avant de rentrer dans la cage adverse (1-0, 10’). Quant à Dolberg, sa série de buts à chaque match ayant déjà pris fin, il semble être moins en jambe ces derniers matchs. C’est peut-être dû à la fatigue, mais il semble qu’il a dû sortir sur blessure, en cédant sa place à Thorgan Hazard… qui revient de blessure (🔄45+1’). Ce dernier a montré de belles choses, mais il n’a pas pu être récompensé par un but ou une passe décisive, et ce, malgré les quelques tentatives.
Note du match 6,5/10. Une clean sheet à domicile fait le plus grand bien et Schmeichel y a aussi contribué. Le portier danois a eu quelques arrêts à effectuer et l’a fait avec brio. La trêve hivernale arrive à point nommé avec toutes ces blessures, en espérant que tout le monde soit de retour et en forme pour le 17 janvier prochain.